Cette loi était destinée à contrer un jugement favorable au révisionniste Faurisson en 1983.
C’est en fait une loi qui préfigure d’une attaque contre toutes celles et ceux qui remettraient en cause l’histoire officielle. Or, dans une démocratie, l’histoire officielle est un oxymore. L’histoire ne se dicte pas , elle n’appartient à personne et surtout pas aux gouvernements. Souvenez vous de vos manuels d’histoire et géographie Lagarde et Michard, l’histoire racontée par des énarques amnésiques, soucieux de cacher les vérités monstrueuses des colons, des massacres en Algérie, des Conquistadors, du génocide indien jamais étudié, de l’élimination des aborigènes jamais écrite, des portraits faux et arrangés de certains hommes comme Rousseau, Robespierre ou Jules Ferry… Non, véritablement, l’histoire n’appartient à aucun guide ni à aucun état.
La loi Gayssot a engendré de nombreuses dérives et son bilan est désastreux : atteintes aux libertés, concurrences génocidaires, surenchère victimaire, renouveaux identitaires et racistes, gigantesques détournements financiers…
