Triste 1er mai, il pleut sur le pays, chacun chez soi… Quelques tentatives numériques, deux trois drapeaux aux balcons, cinq six banderoles éphémères, huit neuf casseroles frappées… Des robocops dans les rues avec des armes de guerre, des brigades à l’affût d’une vieille dame assise sur un banc, des drones qui surveillent, des hélicos qui balaient les plages désertes, triste 1er mai !
Même si les médias sont bien cadenassés, on n’entend pas beaucoup de voix s’élever contre cette situation policière, infantilisante et répressive. Où sont les Coluche, les Balavoine, les insoumis, les irrévérencieux, les contestataires, les gueulards et autres indignés. Oh je sais, il en existe encore…Le problème est qu’ils sont inaudibles. Dans ce brouhaha médiatique, dans ce capharnaüm des réseaux sociaux, dans ce confinement généralisé, la danse des matraques a démarré. Je n’ai pas beaucoup entendu la corporation des médecins se rebeller contre le décret leur interdisant de prescrire la chloroquine bafouant ainsi leur serment d’Hippocrate et dans la foulée leur déontologie. Il faut dire que cette profession a toujours été très consensuelle… Où sont les artistes si prompts à venir faire leur promos de tournée, rien, nada, aucun murmure, aucune révolte…. Le peuple n’a plus de porte étendard, les prolos n’ont plus que la CGT bien muette aussi celle-là, bien confinée…Où sont les élites militantes si loquaces lors des campagnes électorales ? A croire que cette situation fait peur à tout le monde. Ou bien que comme moi chacun se sente impuissant et maté. A croire que l’état policier est en place et qu’à coups de verbalisations, de bavures et d’intimidations, ça calme toute velléité d’affrontement. A moins que la population française se satisfasse de cette société non démocratique où seul un banquier arrogant décide de nos vies. Quand je pense aux kilomètres de plages désertiques dans des régions où il y a pratiquement pas d’épidémie de covid19 (grippe) avec des hôpitaux vides et des amendes quand tu vas à la déchetterie sans autorisation, je me demande quel connard a pondu ces décrets liberticides.
Le 1er mai, c’est la fête des travailleurs, c’est le symbole de la lutte syndicale et des manifestations ouvrières. Triste 1er mai ! Va falloir une sacrée dose d’optimisme et de vitalité pour se relever de cet emprisonnement.
Patoche.
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