La vergogne !

Selon certains analystes beaucoup de hauts responsables de la finance seraient en fait de vrais psychopathes.

Les psychopathes sont des personnes manquant de conscience, ne ressentant que peu d’émotion et incapables d’éprouver sentiments, sympathie ou empathie envers les autres. Ces personnes se montrent plus froides et calculatrices que les autres et représentent donc une menace pour les entreprises et la société.

Mais comment des individus avec un tel profil psychologique ont elles pu atteindre des postes si élevés ? C’est certainement imputable au monde actuel qui bouge sans cesse et, de sociétés en sociétés, ces personnes deviennent des leaders en grimpant les échelons pour devenir des égocentriques dénués d’éthique. C’est probablement ce genre de profils qui nous ont emmenés vers une crise hors normes. Ces psychopathes sont dirigés par leur volonté de s’enrichir et de progresser au détriment de toute responsabilité sociale, peu importe pour eux les dégâts occasionnés.

Cette folie, cette démesure était redoutée et sévèrement punie par les Grecs anciens. On pourrait rapprocher ce triste constat de nos élites avec un vieux concept qu’il faudrait faire renaître : le concept de vergogne.

Platon décrit et prône la vergogne comme un fondement central de la démocratie. Cette notion de vergogne se traduit comme la prise en compte dans le comportement d’un individu, de l’idée de soi qu’il donnera à autrui. Nous devrions inscrire dans notre constitution ce principe de vergogne associée à la justice. Avoir de la vergogne, c’est être à l’écoute de la souffrance de l’autre, c’est être vertueux et juste, c’est aussi avoir de l’empathie et écarter toute manoeuvre cynique et perverse.

Platon, Socrate, Rousseau, Castoriadis, entre autres, sont attachés au concept de vergogne qu’ils relient d’une façon incontournable au fonctionnement de la démocratie. Changeons nos institutions et notre constitution, réécrivons la pour que des psychopathes ne puissent plus menacer nos vies.

Ne croyez surtout pas à la vertu intrinsèque, l’homme n’est en rien vertueux. Il faut inscrire ce concept dans des textes écrits par nous et non pas par des auteurs constamment en conflits d’intérêts. Toutes les constitutions, partout dans le monde, programment l’impuissance des peuples.

Voilà un beau chantier en perspective !

Le silence des toubibs

L’immense majorité du personnel soignant se tait depuis des mois. Interdiction de prescrire, ordres et contrordres de leur hiérarchie, démolition du service public hospitalier, absurdités et incohérences…du jamais vu à si grande échelle !

Il y a trois raisons principales à mon sens à cette situation qui ressemble à toutes les situations de grande crise ou de guerre.

Tout d’abord il y a les trouillards, les péteux. Il n’y a aucune raison qu’il n’y en ai pas dans le personnel soignant, c’est la plus grosse catégorie chez les Français. Les pétochards sont dociles, ils obéissent aux protocoles venus d’en haut. Ceux là sont d’accord avec celui ou celle qui parle le plus fort et qui détient l’autorité.

Ensuite il y a les abrutis, celles et ceux qui ne veulent pas réfléchir, qui ne se positionnent pas, qui font semblant de ne pas savoir, ceux qui pendant la guerre n’étaient ni collabos, ni résistants. Ces mollassons du bulbe ne veulent pas perdre leur zone de confort et sont capables d’obéir à des ordres complétement fallacieux.

Et enfin la catégorie des lucides. Ceux la se rendent bien compte que l’on est depuis des mois dans le grand n’importe quoi, l’irrationnalité, l’absurdie, l’incompétence. Ils le savent mais ne veulent pas compromettre leur vie professionnelle et tout le toutim. Ils ont bien vu ce qui arrive à Perronne ou à Raoult. Ils ne veulent pas être mis au ban. Ils savent que s’ils ouvrent leur gueule et qu’ils se frottent au discours dominant leur carrière est foutue. Ils sont pleutres mais conscients.

Qui reste t-il ??? Pas grand monde ….Quelques courageux et courageuses qui mettent l’intérêt général avant leur chemin carriériste. Voilà pourquoi il sera difficile de faire bouger les lignes.

les toubibs sont-ils des lâches ?

Le conseil national de l’ordre des médecins a été créé par le régime de Vichy en 1940. L’une de ses premières mesures a été d’interdire aux médecins juifs d’exercer. Puis il a demandé à tous les toubibs de dénoncer aux autorités nazies les blessés par balles, soit les résistants. Ce sont des faits historiques. On ne saura jamais combien de médecins pendant cette période a effectivement obtempéré.

Je fais un parallèle (douteux, j’avoue) avec la crise sanitaire d’aujourd’hui et le silence assourdissant de la profession lorsque deux trois chefaillons au pouvoir et toute la clique hiérarchique leur ont demandé de ne pas prescrire la chloroquine, bafouant ainsi le serment d’Hippocrate. On ne peut pas nier le fait que l’on n’a peu entendu les rébellions, les indignations et les révoltes de ce corps si prestigieux !

Les médecins se présentent comme des scientifiques, ce ne sont en vérité que des artistes plus ou moins doués, qui ne savent pas grand-chose. Si dans les campagnes autrefois la profession de médecin était un sacerdoce, et c’est encore le cas heureusement dans beaucoup de contrées, nous rencontrons aujourd’hui tout un panel de toubibs épiciers, des sachants prétentieux et assez arrogants, dont le métier consiste à vendre des produits fabriqués par des firmes sans vergogne.

En tous cas, mon sentiment (peut-être excessif) est que globalement ce métier perd de sa consistance et manque énormément de vertu. Que dire de tous ces pantins médiatiques sur les plateaux télé défendant corps et âmes la parole de Big Pharma ou les prescriptions les plus saugrenues de l’Elysée ?

Que penser de ces docteurs mutiques qui ne s’insurgent pas lorsque l’on leur enlève la seule et unique raison d’être : soigner. Comment ne pas s’indigner de cette interdiction de prescrire la chloroquine ? Sinon que l’on est aux ordres de Gilead et d’autres !!!

Les médecins, des pleutres ? Des commerçants ? Des carriéristes mous du genou ? Les professeurs des hôpitaux , des pourris achetés par les labos ?

Merci à ces professionnels qui sauvent l’honneur !

Je n’ai pas intérêt à tomber malade moi. Je vais prendre cher ! Lol