Le libéralisme mène au racisme !

L’eau, l’air, les connaissances et les plantes, ne sont pas des marchandises. Lorsque j’affirme cela, ça me différencie d’un néo-libéral qui pense le contraire. Si l’eau est une marchandise, alors cela signifie que l’on peut se l’approprier, en priver celui qui n’est pas solvable, voire la polluer si elle nous appartient.

Les libéraux ne conçoivent la relation aux choses et aux autres que comme une relation marchande. Dès lors, la liberté se limite à la possibilité de faire du profit. Au delà de cette approche économique, c’est aussi une idéologie politique visant à détruire les droits fondamentaux humains.

Prenons l’exemple de l’immigration.

Celles et ceux qui pensent que l’homme est une marchandise et que « s’intégrer » ça doit être une source de profit immédiate, même s’ils ne l’expriment pas de cette manière, sont dans la droite ligne du néolibéralisme et ses conséquences. Dans cette vision des choses, les bons immigrés sont ceux qui rapportent. Finalement, tous ceux qui fustigent l’immigration adoptent un point de vue esclavagiste. Ils ne supportent pas que des êtres humains puissent circuler librement. Pour ces gens là, la libre circulation doit correspondre aux besoins de l’appareil de production. (D’où l’immigration choisie de Nick Sarko)

Le culte de la marchandisation mène tout droit au racisme et c’est à mon sens sous l’angle économique qu’il faut combattre les partis d’extrême droite. Pour l’extrême droite qui dit tout haut ce que les libéraux pensent tout bas, l’homme n’a aucun droit, il ne vaut que l’épaisseur de son portefeuille.

L’eau, l’air et les plantes ainsi que nos corps et nos vies, rien de tout ça est à vendre !

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