LA SEDITION

Ce mot signifiait autrefois le soulèvement concerté et préparé contre l’autorité établie. Aujourd’hui, si l’on consulte le petit robert ou la grande rousse ce mot est synonyme de complot et d’attentat. Quand je vous dis qu’il faut se réapproprier le vocabulaire. Ils nous ont volé nos mots….

Mais revenons à la sédition ! De la même manière que l’on considèrait pendant la guerre les résistants comme des terroristes, le fait de se soulever contre l’ordre établi est considéré comme un acte terroriste. Mais que faire lorsque la puissance établie l’est injustement ?

A la révolution je préfère la sédition qui permet d’établir un processus dans lequel la révolution n’est que l’aboutissement logique de sa préparation. De la révolution de 1789 à celle de la Tunisie en 2010, l’assemblée constituante n’a pas répondu aux espèrances , loin s’en faut. Les échecs ne sont-ils pas dûs à l’inversion du processus ? Les financiers sont accusés à tort. Ils ne font que leur boulot de financiers. Ce qui cloche, ce qui est responsable du fait que les riches sont de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres, c’est à mon sens la grande faute du personnel politique qui ne remplit pas sa mission. Les financiers s’occupent de leurs intérêts, les politiques devraient s’occuper du peuple. Mais mensonges, corruptions, lobbying amènent les politiques à n’être que les valets des financiers. Et la constitution mal foutue les protège ! C’est pour cette raison que l’assemblée constituante doit être un préalable à toute révolution. Préparer les institutions pour que le peuple soit réellement le corps décisionnaire. C’est cela la démocratie !  Vive la sédition !!!

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