La liberté.

Voici une façon facile de comprendre comment la liberté fonctionne.

Cette personne a pris sa juste part de gâteau et de son point de vue, oui, c’est juste.

Mais elle a affecté les autres négativement.

Elle a utilisé sa liberté en créant une sorte d’injustice envers autrui.

Les libertés ne peuvent pas être utilisées selon nos propres volontés individuelles en se foutant des injustices créées aux autres.

La justice disparaît quand on nuit aux autres ; cette tarte est un exemple parfait de mauvaise application du concept de liberté individuelle.

N’oublions jamais que notre liberté s’arrête où commence celle des autres, nos actes ont un impact.

Le pays basque, un joyau…

En séjour dans le pays basque, cette région m’a séduit, enchanté. Je m’y sens bien, le calme, les traditions, les paysages, le patrimoine…

La beauté des sites, de l’océan aux Pyrénées, en passant par la campagne vallonnée, un régal pour les yeux…cette herbe verte, ces élevages à échelle humaine…et puis toutes ces traditions qui vont de la gastronomie au trinquet, à la pelote basque , aux chants et aux arts locaux….Ici pas de pollution visuelle, une langue défendue, de l’artisanat local partout… Je suis même tombé amoureux du vin Irouleguy…

Le syndrome de Tom et Jerry

On connaît ces deux personnages qui se foutent sur la tronche depuis des décennies mais jamais personne ne nous a expliqué pourquoi ils se détestent, quelle est la genèse de leurs disputes. Il en est de même sur le conflit israëlo-palestinien. Les médias (merdias) , de façon à équilibrer la couverture et pour ne pas prendre partie pour l’un ou pour l’autre (mon oeil ! ) , ces merdias en oublient l’essentiel , à savoir l’origine du conflit) et de ce fait l’information est tronquée et dépolitisée. Une couverture qui se voudrait équilibrée passe forcément par la recherche en permanence d’un contrechamp, d’une équivalence…, or, dans la réalité objective, il n’y a pas d’équilibre !

Israël occupe un autre pays, une occupation civile et militaire, réquisitionne des terres, arrête et juge des civils palestiniens, interdit la circulation sur certaines voies, pilonne et attaque des territoires occupés….

Or, il n’y a pas en face d’équivalent !

Ne pas voir qu’il y a un colon et un pays colonisé est tout simplement inquiétant et révoltant !

L’homme machine (partie 2)

L’Homme Machine est un ouvrage du médecin-philosophe libertin Julien Offray de La Mettrie (17091751) paru en 1748.

Pas si étonnant qu’il soit inconnu et non appris à l’école ! Son hypothèse est intéressante….

Partant de ses connaissances en physiologie, que ne possèdent pas les philosophes, La Mettrie considère que, comme par le passé, les philosophes se trompent quand ils dissertent sur l’Homme. Les spéculations théoriques sont à ses yeux sans intérêt, seule en revanche la méthode empirique lui paraît légitime.

Inspiré par Descartes, mais en opposition philosophique, La Mettrie rejette vigoureusement toute forme de dualisme au profit du monisme. En d’autres termes, il rejette toute idée de Dieu, même celle des panthéistes, qui voient Dieu dans la nature, comme encore Voltaire, des années plus tard, y recherchera « le grand horloger ».

Ses positions sont sans ambiguïté matérialistes :

Qui sait si la raison de l’existence de l’homme ne serait pas dans son existence même ? Peut-être a-t-il été jeté au hasard sur la surface de la Terre […] semblable à ces champignons qui paraissent d’un jour à l’autre, ou à ces fleurs qui bordent les fossés et couvrent les murailles

Selon lui, c’est à tort que « nous imaginons ou plutôt nous supposons une cause supérieure ».

 « Concluons donc hardiment que l’homme est une machine et qu’il n’y a dans tout l’Univers qu’une seule substance. Ce n’est point ici une hypothèse , l’ouvrage de préjugé ou de ma raison seule, mais […] le raisonnement le plus vigoureux à la suite d’une multitude d’observations physiques »

L’homme machine…

La société, la vie, l’humanité sont elles gouvernées par un groupe de gens conscients ? Qui sont-ils ? Où sont-ils ?

J’ai ma réponse : Au contraire, la vie est dirigée par les moins conscients, les plus endormis.

La vie met-elle en exergue les éléments les plus valeureux, les plus courageux, les plus imaginatifs ? Que nenni ! Nous voyons une prépondérance de la vulgarité, de la stupidité, de la faiblesse d’esprit et du mensonge.

La vie engendre-t-elle unité et rassemblement ? Que nenni ! Nous n’observons que divisions, communautarismes, repli sur soi avec animosités et malentendus.

La société actuelle a délaissé le réel et le naturel pour s’engouffrer dans l’articiel et l’irrél. On peut ajouter à ce triste tableau le constat d’une croissance de l’automatisme. La culture contemporaine requiert des automates. Et les gens sont sans aucun doute en train de perdre leurs habitudes d’indépendance pour se transformer en automates, en fragments de machine. L’esclavage de l’homme croît. L’homme redevient tout doucement un esclave consentant et il en est fier. C’est horrible !

Il y a donc toutes les raisons de penser que l’humanité (au nom de sa sainteté « le progrès » et sa majesté « la croissance ») , est non seulement au point mort mais qu’elle est sur une pente ruineuse et dégénérescente.

Mon quintal est bien futile pour faire contrebalancer cette inéxorable décadence….Et ce constat affligeant ne doit surtout pas nous détourner de la joie, de l’enthousiasme et de l’humeur badine. La lucidité ne doit pas être synonyme de découragement.

Le sabordage…

Plus de 12 millions d’enfants reprennent la vie scolaire cette semaine.

Ils ne savent certainement pas qu’aujourd’hui le métier d’enseignant est un métier au rabais. Comme pour Mac’Do, une formation de quatre à cinq jours suffit pour pouvoir tenir une classe et enseigner.

Un long travail de sape est à l’oeuvre depuis des décennies. Après avoir supprimé les IUFM (instituts où l’on enseignait à enseigner), tout doucement mais sûrement, les gouvernements successifs, aux ordres de l’Europe mortifère, ont réussi à dégoûter les jeunes de se lancer dans cette magnifique profession qu’est l’enseignement, c’est-à-dire la trasmission, l’apprentissage de quelques savoirs et surtout donner le goût de la réflexion par soi-même.

Fini le sacerdoce, foin de la vocation d’instit ou de prof….Inéxorablement, le service public se délite et la marche finale sera bien entendu là aussi le libéralisme pour l’instruction. Je dis bien instruction car le ministère de l’éducation nationale est dans son énoncé déjà une grossière erreur. L’éducation incombe aux parents, à l’école on devrait parler d’instruction.

Bref, Patrick Drahi a de beaux jours devant lui. Il a beaucoup investi déjà à l’école polytechnique et ne va pas s’arrêter là. La niche est exceptionnelle ! Pareil pour Xavier Niel …. Ces milliardaires qui ont fait Macron et l’ont propulsé à la tête de la France, comme une start-up, récupèrent leur investissement, comme de bien entendu !